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LUNDI 8 MARS

 

Précédemment…. Il y a eu les voeux,

puis une sorte d’attente…

Et les premières vacances scolaires, sans les sports d’hiver pour ceux qui les pratiquent.

Des aménagements, des annulations, des espoirs…

Une flexibilité flirtant parfois avec de la servilité.

Encore un peu attendre.

Ne pas faire de journal.

L’approche de la date anniversaire : 1 an !

Cela va faire un an !

J’ai passé un bon week-end.

-Ah, raconter des éléments personnels ?

Disons que Le caillou qui ricoche a des intérêts familiaux et amicaux.

Dans le Nord…

Disons que Le caillou qui ricoche avait décidé de faire d’une pierre deux coups : remonter sa petite fille et préparer une formation en parcourant en Pleine Conscience le site du Cap-Gris-Nez.

Il a fallu composer.

Le Pas-De-Calais a été confiné pour le week-end (et les 3 suivants).

Le savent-ils ceux qui ne sont pas concernés ?

Qu’est-ce que ça représente quelque chose dont on n’est pas directement concerné ?

Puisque faire deux activités à 50 kms de distance devenait impossible.

Il a fallu choisir.

Nous devons donc chaque fois effectuer des choix.

S’y tenir, y trouver une occasion nouvelle à saisir.

Ne pas arroser les graines de frustrations, de colère, d’injustice…

Ne pas aller à la mer et profiter du moment.

Voir son amie pour préparer sa formation.

Et ne pas aller au marché ni déjeuner avec ses enfants et petits-enfants.

Saisir l’instant.

Même si voir la mer, marcher sur les galets aurait été dans ma projection-anticipation le lieu adéquat pour se rendre disponible au ressourcement, à la créativité.

Y trouver une occasion nouvelle à saisir ?

Finalement, je me suis davantage reposée ayant laissé ma voiture.

Finalement, j’ai visité un site parcourant des chemins champêtres.

Ainsi cette situation, cette pandémie nous interpelle chaque fois.

Nous pouvons geindre ou transformer l’instant.

Le printemps arrive.

Je me souviens.

Nous n’avons pas fêter Pâques l’an dernier.

Qu’en sera t-il de cette année ?

Nous n’avions pas envisagé ce cas de figure.

Apprenons encore et encore à faire avec les imprévus.

Nous avons le choix chaque jour d’aller vers ce qui nous nourrit.

Nous avons chaque fois le choix  d’être à l’écoute du  point de vue de l’autre, de tourner la caméra, de se décentrer, de relativiser…

A bientôt… pour le printemps.


Valérie Fichet